Molière à la carrière !
Nous y voilà !
Après avoir exploré
l’adaptation grandiose d’un roman nordique,
un pièce-conte symbolique,
une comédie déambulatoire très contemporaine,
une pièce de boulevard,
une comédie inédite écrite sur le plateau, au gré des répétitions,
la Carrière part à la conquête du théâtre classique. Et quel classique ! Puisqu’il s’agit de Molière lui-même…
Comédien, meneur de troupe, descendant des farceurs du Moyen-âge, Molière a écrit une œuvre où s’entremêlent et se confortent la comédie, l’émotion et la critique des mœurs. Mais son regard critique, sa plume malicieuse et caustique ne se limitent pas aux mœurs de son époque : ils nous concernent aussi, tant les répliques du XVIIè trouvent un écho dans l’humanité d’aujourd’hui.
Alors, Molière devient presque une évidence pour nous. Il nous permet de découvrir des contrées inexplorées, et de confirmer s’il en est besoin la Carrière comme un lieu de théâtre, un lieu où le théâtre naît, prend forme, et s’offre à qui veut bien.
Alain nous invite dans ce monde-là, et c’est avec enthousiasme que, sur scène ou à côté, nous acceptons d’en devenir les passeurs, les bateliers, les gondoliers.
Pour le Collectif, Serge QUILLY
Molière, toujours !
Pour certains, Molière est classique, c’est à dire poussiéreux…
Une langue qui a vieilli, de mauvais souvenirs de collège ou pas de souvenirs du tout !
Pour d’autres, dont je fais partie, c’est un trésor inépuisable, une langue magnifique, un miroir bienveillant qu’il tend à notre humanité… Impossible de ne pas se reconnaître dans ses personnages qui n’ont pas pris une ride! Faisons le pari d’amener les uns à réviser leur point de vue, et de conforter les autres dans leur enthousiasme…
Car Molière est vivifiant ! Le public le sait bien, un sourire accroché aux lèvres dès la première minute !
Molière n’est pas facile à jouer… Les acteurs le savent bien, il leur faut une diction parfaite, le sens du rythme, une énergie folle et, par-dessus tout, un plaisir de jouer la comédie presque … fou ? Les acteurs de la Carrière sont prêts à travailler et moi avec eux.
Nous allons monter une, peut-être deux pièces du grand Molière, pourquoi pas trois ?
L’aventure nous rend gourmands…humbles mais gourmands en diable…
Alain KOWALCZYK